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études-coloniales
28 juillet 2020

les accords d'Évian : un obstacle à la repentance, par Jean-François PAYA

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les accords d'Évian :

un obstacle à la repentance

Jean-François PAYA

 

Réflexion faite aucune des deux parties ne peut parler de “crimes”concernant la guerre d'Algérie . Ce que notre nouveau président et ses interlocuteurs semblent oublier c'est que pour l'Algérie il y a un texte Constitutionnel nommé "Les Accords d'Évian" entériné par référendum par les 2 parties.
La référence est l'intitulé “Texte original des Accords d'Évian ; vers la paix en Algérie".

seront amnistiées toutes infractions...

Dans les archives de la diplomatie Française relatives aux accords d'Évian (p. 407), il est dit : "Il a donc été tiré un trait sur les exactions réciproques de 1945 dans le Constantinois (jusqu'au jour de l'indépendance 3 juillet 62).

Ainsi tout semblait prévu pour régler réciproquement tout contentieux juridique entre la France et l'Algérie en le faisant valider par des consultations Populaires (mais qui avait lu les accords d'Évian ; surtout ces annexes ?).
Donc à notre avis si rien ne semble s'opposer à la citation et à l'étude des faits historiques ; il n'est formellement pas permis de les qualifier par une sentence "juridique" (crime etc ; surtout de la part des plus hauts représentants de l'État et a fortiori des Président de la République dans des rapports officiels en tout cas pour la France ; il en serait de même pour l'Algérie qui n'a pas de leçon à donner notamment à propos des actions terroristes des années 1990 et leur répression.

L'Algérie et la France doivent respecter l'application des accords d'Évian à la lettre !  Ce qui ne sempble pas cas à Alger...
Un décret présidentiel assure en Algérie, l'impunité aux responsables des exactions coté rébellion où forces de l'ordre pendant les années 1990.  En outre, comme le déclarent certaines organisations de défense des droits de l’Homme aujourd’hui, tout débat sur cette question sera désormais impossible, la discussion publique sur le conflit qui a déchiré le pays pendant plus d'une décennie étant explicitement prohibée par le texte .

la  «Charte pour la paix et la réconciliation nationale»
Le gouvernement Algérien a présenté cette loi comme «mettant en œuvre» la  «Charte pour la paix et la réconciliation nationale» charte que les électeurs algériens ont approuvé lors d’un référendum le 29 septembre 2005.
Donc on peut considérer qu'il en est de méme pour les amnisties réciproques adoptées dans "les accords d'Evian" en 1962 devenues la loi constitutionnelle y compris pour des présidents de la République non parjures des deux bords ! qui en principe ne peuvent parler de crimes et encore moins "de crime contre l'Humanité "jusqu'au 2 juillet 1962 dans les textes ; veille de l'indépendance au grand désespoir parfois des victimes de chaque bord à éventuellement indemniser par chacun *
Ainsi cette conclusion devrait apaiser une "chikaya" interminable relancée par les ultras de chaque bord et toute vélléité  de "repentance" réciproque permettant d'envisager un avenir constructif pour les nouvelles générations dans les deux Pays reliés par tant de liens indélébiles !

Jean-Fançois PAYA
26 juillet 2020

 

19mars1962

 

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27 juillet 2020

Honteux ! la réaction de Jean Monneret sur les rapports franco-algériens

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Honteux !

par Jean MONNERET

Ce qui se trame dans les rapports franco-algériens n’augure rien de bon. Emmanuel Macron a confié à l’historien d’extrême-gauche Benjamin Stora une mission «sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie » Il s’agirait ni plus ni moins que de formuler des «recommandations pour la réconciliation entre les peuples français et algériens». Selon M. Macron cité par l’AFP, il s’agirait de créer la «possibilité pour notre jeunesse de sortir des conflits mémoriels». Pas moins !

De fait, Stora est considéré comme le «meilleur spécialiste de l’Algérie» Considéré par qui ? Par les media évidemment lesquels, depuis longtemps, lui donnent exclusivement la parole. Ses thèses, pourtant hautement biaisées, ne sont donc jamais contestées. Facile ainsi d’être le meilleur quand la concurrence est interdite.

Stora est connu pour avoir multiplié les écrits et les déclarations sur l’histoire de la France en Algérie. Il n’est pas excessif d’estimer qu’il se livre à un procès permanent et exclusivement à charge contre la colonisation, l’Armée Française et les Pieds-Noirs. Pour reprendre une expression de Jean Sévillia, «ses travaux ont épousé la relecture de la présence française par les mouvements indépendantistes. (Figarovox du 27/7/2020).

Stora, en opposition à Camus

Qu’on en juge : Stora a déclaré, en opposition à Camus, qu’il « n’y avait pas d’autre voie pour les Algériens (comprendre le FLN) que la violence révolutionnaire » (comprendre le terrorisme) Philosophie Magazine, Hors-Série N°) 06296. Quand on connait les méthodes du FLN, il y a de quoi s’indigner. Il a aussi affirmé à Bordeaux que la France avait perdu la guerre d’Algérie militairement. Et pour finir, il a dit aussi «qu’il ne fallait pas instrumentaliser (sic) les massacres d’Européens du 5/7/62 à Oran». Quand on sait la répugnante instrumentalisation qui est faite des morts du 17 octobre 61 à Paris, on ne peut que déplorer ce deux poids, deux mesures.

Bref, en matière de rapports franco-algériens, on voit mal ce qui oppose Stora au FLN au pouvoir à Alger, mis à part quelques légères nuances. Il est en fait, un des plus sonores hérauts de la repentance française envers l’Algérie. Cette repentance que Nicolas Sarkozy, un jour de grande inspiration, définissait justement comme « la haine de soi ».

Et du côté algérien ? Aurait-on choisi pour rencontrer Stora un interlocuteur point trop hostile à la France et capable de points de vue équilibrés ? Pensez donc! Il s’agit d’Abdelmajid Chikhi, responsable des Archives et de la Mémoire, personnage connu pour son intransigeance islamiste et sa hargne antifrançaise. Nommé le 29 avril, il a violemment attaqué la France 9 jours plus tard. Il a accusé Paris, je cite, de «livrer une lutte acharnée contre les composantes de l’identité nationale (algérienne)». Et depréciser : «la langue arabe, l’Islam et les coutumes ancestrales (sic)».

Dans ces conditions, craignons que les rencontres de cet individu avec Stora n’aboutissent à un nouvel aplatissement de la partie française, tandis que l’atmosphère expiatoire qui caractérise les échanges franco-algériens s’épaissirait encore. Comment ne pas être d’accord avec l’opinion de Jean Sévillia sur Benjamin Stora : «Il n’est pas le meilleur choix».

Jean Monneret.

 

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Abdelmajid Chikhi

 

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22 juillet 2020

une commission mixte entre l'Algérie et la France pour écrire l'histoire ?

Stora et Tebboune jpeg

 

 

une commission mixte entre l'Algérie et la France

pour écrire l'histoire ou annonce unilérale de l'Algérie ?

 par Jean-François PAYA

 

L’historien Benjamin Stora, désigné par le président Macron coprésidera la commission chargée d’effectuer un «travail mémoriel», comme annoncé par le président Algérien Tebboune lors de l’entretien qu’il a accordé au journal français L’Opinion,voù il avait appelé le président français, à «aller vers plus de vérité» dans la reconnaissance" des crimes commis par la France coloniale en Algérie".

Puisque le président Algérien émet un avis préalable et unilatéral avant toute réunion et débat  de cette commission, celle ci devient sans objet et dévalorisante pour tout historien digne de ce nom participant : à moins de pouvoir faire de même en parallèle.

rappel historique

Pour notre part, invité (peu probable) ou pas, voici notre préambule qui sera un simple rappel historique élémentaire.

Dans l'historique des colonisations nous suggérons que celle de l'Algérie fut l'une des rares à être provoquée à l'origine, non pas sur un prétexte dérisoire, mais par nécessitée d'une position défensive.

Il s'agit en l'occurrence des agressions continues de la piraterie dite "barbaresque" sur la navigation en Méditerranée comme le prouvent certains précédents de tentatives de neutralisation depuis le début du XVIe siècle :

- Espagnols en 1516-1518 ;

- Charles Quint en 1541 ;

- Philippe III (zones de gardes Espagnoles comme Ceuta et Melilla et aussi Oran depuis 1505 avant le séisme jusqu'en 1790) en 1601 ;

- puis en 1775, 1783 et 1784 par les Américains jusqu'en 1815 ;

- et les Anglais avec 1816 : bombardements de représailles maritimes (tout ceci est consigné dans les archives turques de la Présidence du Conseil à Istanbul sources liens cités) avec des commentaires qui montrent bien que la régence d'Alger n'était pas autonome et donnent des éclaircissements sur l'administration coloniale Turque exclusive du pays.

 

un concours de circonstances

À origine cette occupation Française fut spécifique et non pas une vocation coloniale comme ailleurs dans le monde! Cela tient plus du concours de circonstances que du projet pleinement mûri et planifié ; et le statut auquel sont soumises les populations autochtones du pays est resté longtemps incertain.

Mais indubitablement c'est La colonisation Française avec ses abus ; ses déboires ; voir "ces crimes" (à débattre par la commission) mais aussi ses enseignements et ses colons qui ont façonné et donné son nom à l'Algérie et ses frontières. Aussi on peut présumer que si la France n'avait pas occupé ce Maghreb central en effet Alger et quelques ports auraient pu devenir des enclaves Françaises comme Mèlilla et Ceuta Espagnoles qui le sont restées aujourd'hui et le reste répartis entre les Tribus rivales de l'est et de l"ouest et certainement pas unifié comme aujourd'hui ; et le Sahara réparti entre pays limitrophes.

 

Alger désigne son champion

Dernières nouvelles : l’Algérie aurait communiqué à la France le nom du spécialiste Algérien chargé de travailler, conjointement avec l’historien français Benjamin Stora, sur les questions mémorielles entre les deux pays, a annoncé dimanche soir le président algérien(toujours bizarre!).

La personnalité désignée est le docteur Abdelmadjid Chikhi, directeur général du centre national des archives algériennes, a précisé Abdelmadjid Tebboune, lors d’une rencontre avec des médias locaux. Ancien combattant de la guerre d’indépendance (1954-1962), Abdelmadjid Chikhi avait été nommé le 29 avril dernier conseiller auprès du président Tebboune, chargé des archives nationales et de la mémoire nationale.

«On s’est entendu avec le président français Emmanuel Macron en matière mémorielle pour travailler normalement», a expliqué le président algérien. «Pour faciliter les choses, ils (ndlr : Paris) ont nommé un historien connu et son vis-à-vis est le Dr Abdelmadjid Chikhi  responsable des archives nationales et un spécialiste (historien militant responsable politique). Nous leur avons communiqué son nom», a-t-il précisé.

Abdelmadjid Chikhi, conseiller auprès de la présidence, chargé des archives et de la mémoire nationale, s’était attaqué violemment à la France le jeudi 7 mai. Le conseiller de Tebboune accusait ce pays de vouloir livrer un combat acharné contre les “composantes de l’identité algérienne”(selon la presse).

En effet, invité à la chaîne I de la radio nationale, Abdelmadjid Chikhi n’a pas été tendre avec la France qu’il accuse de livrer une lutte acharnée «ontre les composantes de l’identité nationale». Pour lui, ces composantes sont la langue arabe, l’islam et les coutumes et traditions ancestrales. Abdelmadjid Chikhi estimait que la France avais déjà lutté contre ces «composantes» du temps de la colonisation et elle continue à le faire aujourd’hui encore. Le conseiller de la présidence épingle aussi les «historiens Algériens laïques». Selon lui, ces derniers ont écarté de l’histoire les éléments qui constituent l’identité algérienne. «Nous savons tous que ces composantes ont permis au peuple Algérien la sauvegarde de sa personnalité», estime-t-il.

 Jean-François Paya
ancien combattant, classe 54/2

 

 

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un fond d'image du début du XXe siècle utilisé en 2016

 

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4 juillet 2020

l'influence du blog "Études Coloniales"

page accueil Études Coloniales

 

 

l'influence du blog "Études Coloniales"

mentionnée sur la page d'accueil de Canalblog

 

Depuis plusieurs jours, l'article le plus consulté de la plate-forme Canalblog est celui qui retranscrit l'interview de Mohammed Harbi sur le blog Études Coloniales.

Il s'agit, bien sûr de la page d'accueil de tous mes blogs... mais les infos placées sur le côté droit ne font pas référence à ceux-ci. Elles sont édités par le staff de la plate-forme.

 

 

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page d'accueil de mes blogs sur Canalblog, le 5 juillet 2020

 

 

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